Conférence de mars

Mercredi 20 mars 2024 à 18h30 au Casino de Dunkerque

( entrée gratuite )

Prospections géophysiques des épaves de l’opération Dynamo

Le mercredi 20 mars à 18h30 au casino de Dunkerque, Cécile Sauvage (conservatrice du patrimoine en charge du littoral des Hauts de France, Drassm) et Claire Destanque (archéologue chargée d’étude, Drassm / Arkaeos / CUD) présenteront les résultats de la campagne de recherches sur les épaves méconnues de l’opération Dynamo, illustrés de vues en 3D, acquises grâce au sondeur multifaisceau et au sonar à balayage latéral. Cette dernière mission pour localiser les épaves perdues de la Seconde Guerre mondiale coulées lors de l’évacuation de Dunkerque a impliqué des géophysiciens du Drassm et de Historic England. Cette campagne archéologique consista à rechercher les épaves méconnues et à documenter les sites déjà connus grâce à des équipements de prospection géophysique (échosondeur multifaisceau, sonar à balayage latéral et magnétomètre). Elle s’est déroulée à partir du « André Malraux« , un navire de recherche du Drassm, l’opération étant dirigée par Cécile Sauvage et Claire Destanque, archéologues. Plus de 305 navires ont été perdus lors de l’opération Dynamo. Les recherches menées en 2021-2023 par Claire Destanque (mémoire de master MoMArch, Université d’Aix-Marseille), aidée par la SDHA et le club de plongée de Dunkerque, ont révélé de nouvelles informations sur la localisation et l’état de ces épaves. 37 d’entre elles, liées à l’opération Dynamo, ont déjà été localisées dans les eaux françaises, notamment par des plongeurs de Dunkerque et des environs. On estime que 31 autres navires ont été perdus dans la zone, mais n’avaient pas encore été localisés. L’ensemble de ces navires ont donc nécessité des recherches dont les résultats seront présentés au public lors de la conférence.

En outre, seront évoquées les futures opérations d’expertise en plongée et sur les épaves d’estran qui débuteront dès septembre 2024, avec l’appui du club de plongée de Dunkerque et de la Communauté Urbaine de Dunkerque.

Cette présentation est l’occasion de revenir sur le patrimoine maritime de cette opération d’envergure et de mieux appréhender son état de conservation exceptionnel.

DUNKERQUE EPAVE, http://dkepaves.free.fr/, 2021, Web 16/06/2023

Le cargo Douaisien, qui transportait 1 200 soldats et quelques civils, saute sur une mine magnétique dans la nuit du 28 au 29 mai 1940. Onze personnes disparaissent dont une Dunkerquoise. Son épave git par 23 mètres de fond (données DRASSM, traitement Alexis ROCHAT (DRASSM) et Marc JAMES (MSDS Marine)

Conférence de février 2024


Histoire des Ateliers et Chantiers de France (1898-1951)

 par Frédéric Cornette
suivi de la présentation du livre

MARDI 27 Février 2024 à 18h30 à la Maire Annexe de Rosendaël

L’histoire des Ateliers et Chantiers de France demeure profondément ancrée dans la mémoire des Dunkerquois. Beaucoup d’entre eux, hommes et femmes, ont consacré de nombreuses années de leur vie à ce chantier, qui a vu la construction de 265 bateaux divers, tels que des chalutiers, des cargos, des méthaniers, des ferries et des paquebots, entre 1898, année de sa création, et 1988, année de sa fermeture. Avant d’atteindre la troisième place parmi les constructeurs français, le chantier dunkerquois a dû faire ses preuves. La réussite n’a pas été immédiate, et la survie du chantier a souvent dépendu de son opiniâtreté et de sa recherche constante de progrès. Malgré les nombreuses crises économiques et périodes de guerre, le chantier a toujours su se réinventer. Après deux ouvrages, parus en 2017, et consacrés à la production des chantiers, Frédéric Cornette, trésorier de la Société dunkerquoise d’Histoire et d’Archéologie s’est attelé à l’écriture d’une histoire économique et sociale, dont le premier tome intitulé « Histoire des Ateliers et Chantiers de France, des origines à la reconstruction (1898-1951) » sera disponible après la conférence.Ce soir-là, le conférencier reviendra sur les premières années du chantier naval, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Conférence de janvier

Un lieu de Mémoire oublié : le cimetière militaire du Château Coquelle à Rosendaël 1940-1953

par Olivier Vermesch

Jeudi 25 janvier 2024 à 18h30 au casino de Dunkerque (entrée gratuite )

Au cours de l’année 2004, la B.B.C. diffusa une série historique relatant des épisodes de l’opération Dynamo qui se déroulèrent à Dunkerque et dans les environs, en mai-juin 1940.  Le scénario avait été écrit, notamment, en se basant sur de nombreux témoignages, des récits de combats et des rapports aériens, maritimes et terrestres liés à cet événement historique de la seconde guerre mondiale. Plusieurs scènes furent tournées au château Coquelle à Rosendaël et dans les jardins de son parc. Les décors reconstituaient un hôpital de campagne britannique situé dans la demeure et un cimetière militaire provisoire placé dans les jardins. Aujourd’hui, cette ancienne propriété de Paul Machy est dévolue à la culture et aux loisirs, mais aucun élément ne semble subsister de cet épisode tragique du rembarquement franco-britannique. Quel fut le devenir des sépultures de soldats de la British Expeditionary Force apparemment présentes dans le parc suite aux combats défensifs du camp retranché de Dunkerque ? Des inhumations de militaires français eurent-elles lieu aussi dans ce site ?  Au cours de sa conférence, Olivier Vermesch, administrateur de la SDHA, présentera le fruit de ses recherches archivistiques qui devrait permettre de répondre à ces interrogations et de reconstituer l’histoire d’un lieu, aujourd’hui, oublié, le cimetière militaire franco-britannique du Château Coquelle

Conférence de décembre 2023

UN DUNKERQUOIS D’ADOPTION AU-DELA DES 40ème RUGISSANTS

PAR AGATHE LEYSSENS

MERCREDI 13 DÉCEMBRE 2023

À 18h30 Mairie-Annexe de Rosendaël

Après nombre de semaines de navigation cap au sud sous des latitudes inconnues à la recherche du continent austral, les équipages de la Fortune et du Gros Ventre, aperçoivent enfin, ce 12 février 1772, un signe de vie : des vols d’oiseaux. Bifurquant à l’Est dans leur direction, ils découvrent alors les contours d’une masse sombre se découpant dans le ciel brumeux. Était-ce le continent austral tant recherché par le commandant de l’expédition, un Dunkerquois d’adoption ? Allait-il enfin permettre au Roi de France de damner le pion aux Anglais ? Le mercredi 13 décembre 2023, à 18H30, à la mairie de Rosendaël, Agathe Leyssens, membre de la Société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie, évoquera dans le cadre de sa conférence l’épopée de cet officier de la Royale, Breton d’origine, Dunkerquois par son mariage, qui n’hésita pas à affronter l’immensité de l’Océan Indien à la recherche de nouvelles terres où il laissera à tout jamais une empreinte de sa belle-famille dunkerquoise.

Entrée Libre


Conférence de novembre

« La Jeune France : Chœur d’Hommes, Carnaval et Philanthropie »

par Erick Verlet

Mardi 21 novembre 18h30 au casino de Dunkerque

La Jeune France célébrera en 2024 son 160e anniversaire ; elle est réputée comme la plus ancienne association de Dunkerque. Née sous le Second Empire, elle a, au fil des décennies connu tous les régimes et accompagné fidèlement l’histoire de notre ville et de son agglomération, y compris durant les périodes les plus sombres et les plus tragiques. Les municipalités successives ont toujours apprécié son talent pour agrémenter les manifestations officielles et les cérémonies.

Peut être une image de 3 personnes et sapin de Noël

   « Art, Plaisir, Charité » telle est sa devise, sa ligne directrice. Elle a su jouer un rôle fédérateur et de cohésion sociale avec à sa tête des présidents successifs, notabilités de la vie culturelle et sociale dunkerquoise, qui ont su assurer sa défense et la faire évoluer, chacun à sa manière.   Son âme est la pratique du chant choral, elle fait partie des derniers chœurs d’hommes de France.

          A travers un répertoire éclectique de la chanson traditionnelle de qualité, en passant par liturgie sacrée, elle excelle dans les grands chœurs d’opéra, mais aussi en modernisant son répertoire tel le « Monde selon Brel » en mémoire du Grand Jacques. A la fois société chorale et association philanthropique, elle est l’une des pièces maitresses de notre tradition carnavalesque par l’organisation du fameux Bal des Gigolos Gigolettes, seule ressource financière, premier bal interdit en France le 28 février 2020 lors de l’impact sanitaire provoqué par le Covid.

Malgré les tourments et les crises successives comme dans toute vie associative, la Jeune France a toujours su rebondir et se pérenniser dans la marche du temps en restant fidèle à notre culture et nos traditions.   

Conférence à la Bib

« Les villes des Hauts de France décorées de la Légion d’honneur »Par Bernard Piccarreta

Jeudi 12 octobre, 18h30

Vaste champ de batailles depuis l’Ancien Régime, les régions des Hauts de France et du Grand Est, figurent parmi celles qui comptent le plus grand nombre de communes décorées, distinguées par la France et les pays étrangers, notamment à l’issue des Première et Seconde Guerres mondiales. La Légion d’honneur constitue notre Premier Ordre national. Elle fut créée le 19 mai 1802 par le général Bonaparte, alors « Premier Consul de la République Française ». Devenu l’Empereur, Napoléon 1er accorda, par décret du 22 mai 1815, durant les Cent-Jours, « l’Etoile des Braves » à Chalon-sur-Saône, Tournus et Saint-Jean-de-Losne, situées en Bourgogne, pour leur conduite durant la Campagne de France en 1814. Au total, entre le décret de 1815 et celui du 23 novembre 1957, signé par le Président de la République René Coty pour Beauvais, ce sont 64 communes françaises qui portent le titre de « Chevalier de la légion d’honneur ». Sept villes étrangères en sont également titulaires : Liège (1914), Belgrade (1920), Luxembourg (1957), l’ancienne Stalingrad rebaptisée Volgograd (1984), Alger (2004), Brazzaville (2006) où le Général de Gaulle avait fondé, par l’ordonnance du 16 novembre 1940, l’Ordre de la Libération (attribué jusqu’en 1946), et Londres (2020). La Légion d’honneur a été décernée à 23 villes qui se situent dans notre Région dont Lille, Valenciennes et Landrecies (1900) ainsi que Dunkerque (1919).Selon quels critères, la Légion d’honneur et bien d’autres décorations furent-elles attribuées ? D’autres distinctions ont-elles été accordées à des communes ? Quelle doit être la place de ces décorations dans les armoiries communales, dont Dunkerque ou Lille ? C’est à ces questions que répondra Bernard Piccarreta, membre de la Société Dunkerquoise d’Histoire et d’Archéologie.

Peut être une image de texte

conférence d’octobre

Peut être une image de ‎1 personne et ‎texte qui dit ’‎Conférence Jeudi 19 octobre 2023 L'Orgue et ses 18h30 MYSTÈRES Mairie de Rosdaël Société Dunkerquoise Archéologie ده d'Histoire et 2 1959 ENTREE LIBRE‎’‎‎

Dans votre agenda : Prochaine conférence de la SDHA, Jeudi 19 octobre 2023 par Loïc Fournier et Pascal Bruige. Cette conférence est initiée par Fantômas qui nous invite à découvrir les mystères de l’orgue : son histoire, son fonctionnement, sa musique. Présentée par l’Association des Amis de l’Orgue de Malo-les-Bains, celle-ci vous donnera des clés pour apprécier notre riche patrimoine organistique Français, mais aussi notre riche patrimoine d’orgues de la Flandre française et de Dunkerque.

Conférence supplémentaire

Peut être une image de voile et texte qui dit ’Ville de RAND-FORT-PHILIPPE -PHILIPPE CONFERENCE Par Jean-Pierre MELIS Pêche à Historien local Membre del Société Dunkerguoise ed'Histoire d'Archéologie Islande ENTRÉE GRATUITE 23 SEPT 15H00 SALLE DES FETES J. BRUNET Société etd'Archéologie En partenariat avec’

Présentation des conférences

2ème semestre 2023

Conférence septembre 2023

Le port de Dunkerque : de la reconstruction à demain

Par Jean-Marc JoanL

Mardi 19 septembre, 18h30, Casino de Dunkerque

Pour de nombreux habitants de Dunkerque et visiteurs, la vision du port se résume désormais au paysage que nous voyons en voiture depuis la Chaussée des Darses. En fait, le port s’est déplacé vers l’Ouest, là où l’on ne va jamais et puis, il est vrai que les accès aux sites encore en activité sont devenus interdits au public. Par ailleurs, le passé d’un des plus grands chantiers navals français, autre poumon de l’agglomération durant près d’un siècle, est inconnu pour les nouvelles générations, tellement le site a été métamorphosé pour donner naissance à un nouveau quartier.

Avons-nous encore le sentiment que Dunkerque est le 3e port français ?

Il demeure pourtant le moteur du développement économique de l’agglomération.

Alors que le port, le paysage portuaire connaissent de réelles mutations, Jean-Marc Joan dressera un état des lieux et positionnera les transformations de ces dernières décennies. En effet, cette période depuis les années 1950, ne fait pas encore totalement partie de l’Histoire. Pour certains, elle est présente dans le registre des souvenirs, mais pour d’autres ce sera probablement une découverte. Alors que le territoire connaît une nouvelle dynamique, nous sommes à cette période de transition, où la mémoire de ces années disparaît progressivement.

A l’invitation de la Société dunkerquoise d’Histoire, le conférencier présentera son ouvrage qui n’est pas un livre d’Histoire, mais tente de raconter une histoire du port de Dunkerque, avec pour seule ambition que celle d’éclairer l’évolution de ce grand port.