conférence d’avril

MARDI 25 AVRIL – 18H30 au Casino de Dunkerque

La CNTPA: 30 ans de syndicalisme et de paix sociale sur le port de Dunkerque

À l’invitation de la Société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie, Franck Gonsse, secrétaire général de la Coordination Nationale des Travailleurs Portuaires et Assimilés (CNTPA), retracera les trente années de syndicalisme qui ont permis d’instaurer la paix sociale sur le port de Dunkerque. Après avoir débuté sa carrière professionnelle comme docker occasionnel en décembre 1996, il se consacre à la défense des intérêts des ouvriers du port, au sein de la CSPOMI (Chambre syndicale des ouvriers du port et intermittents) dirigée alors par Bernard Gouvart depuis la réforme de la manutention portuaire de 1992. Après le décès de ce dernier, il lui succède en novembre 2004, en revendique l’héritage, et s’attache à faire évoluer la corporation, dont il est le porte-parole, au regard de l’évolution de la profession et de la société. Vice-président du conseil de développement du conseil de développement du Grand Port maritime et secrétaire national de la CNTPA, il est l’un des principaux acteurs de l’économie locale et régionale. Souvent considéré comme un ovni dans le paysage syndical, il est parvenu à bâtir des fondations sociales stables sur lesquelles le port de Dunkerque a pu prospérer. Depuis 2004 et sa prise de fonction, 394 dockers ont été embauchés et, en 2021, ses démarches auprès des autorités et institutions ont permis l’aménagement de 14 hectares supplémentaires de terre-pleins pour le Terminal des Flandres. Le conférencier s’attachera à décrire combien ces trois décennies de syndicalisme portuaire, qui font désormais partie de notre histoire économique contemporaine, permirent d’assurer le développement de notre outil portuaire. ​

Conférence de mars

Être Juif dans le Nord et le Pas-de-Calais 1939-1945

Mardi 14 mars à 18h30 mairie annexe de Rosendaël

par Danielle Delmaire, professeur émérite des universités, Monique Heddebaut, professeure des écoles retraitée et membre du CRIBED (Centre de Recherche International sur la Barbarie et la Déshumanisation), et Rudy Rigaut, docteur en histoire, correspondant régional du Mémorial de la Shoah et membre du CA de la SDHA

À l’issue de l’armistice du 22 juin 1940, les départements du Nord et le Pas-de-Calais sont rattachés au commandement militaire allemand de Bruxelles jusqu’à la fin du conflit. Les populations juives de ces départements connaissent un destin singulier par rapport à celles des autres zones du territoire national : recensements et expulsions précoces, spoliations, calendrier des rafles spécifique, déportations génocidaires via Malines. Outre les spécificités du littoral, cette conférence traitera de la grande rafle du 11 septembre 1942, des actions des victimes, des filières et des réseaux en gare de Lille-Fives, donnant ainsi à voir un type de résistance spécifique : la résistance sans armes face à l’occupant et à Vichy.

Cette conférence de Danielle Delmaire, professeur émérite des universités, Monique Heddebaut, professeure des écoles retraitée et membre du CRIBED (Centre de Recherche International sur la Barbarie et la Déshumanisation), et Rudy Rigaut, docteur en histoire, correspondant régional du Mémorial de la Shoah et membre du CA de la SDHA, se déroulera le mardi 14 mars à 18h30 en mairie annexe de Rosendaël. Ils sont avec J-B Gardon les co-auteurs de l’ouvrage: Être Juif dans le Nord et le Pas-de-Calais 1939-1945, Éditions Tirésias, 2022.

CONFÉRENCE

LE CAMP DE ROSENDAËL, AU CŒUR DU PROJET D’INVASION DE L’ANGLETERRE PAR NAPOLÉON.

Vendredi 3 février à 18h30, en la salle des fêtes de la mairie-annexe de Rosendaël,

Gratuit

Après l’échec du traité de paix avec l’Angleterre, le Premier Consul Bonaparte décide d’installer des garnisons le long des côtes française et belge. Sa stratégie : traverser la Manche à partir des ports de Boulogne, d’Ambleteuse et d’Étaples afin d’envahir l’Angleterre. Ses 100 000 hommes sont répartis sur trois camps, à Montreuil, Boulogne-sur-Mer et Bruges.

L’histoire débute durant l’été 1803, une berline à quatre chevaux se dirige sur la côte flamande ayant à son bord le général Louis Nicolas Davout. Il a reçu pour mission de diriger 25 000 hommes et de former trois camps militaires, deux à Ostende, et un sur les territoires de Coudekerque-Branche et Téteghem aux portes de Dunkerque.

L’entreprise prend alors des proportions gigantesques : le port de Dunkerque abrite la flotte de l’amiral Charles Henri Ver-Huell avec un effectif de 3 000 marins et un chantier naval chargé de la construction des bateaux destinés à la traversée de la Manche. Les maires des communes de l’agglomération dunkerquoise sont mis à contribution pour le logement des troupes, la mise à disposition de boulangers, du fourrage et du bétail. Les magasins militaires des garnisons de Bergues, de Dunkerque et de Gravelines sont réquisitionnés pour stocker la poudre noire, le fourrage, les uniformes et l’armement.

Après avoir décrit les préparatifs de ce projet de débarquement qui fut abandonné après la défaite de Trafalgar, Régis Jonckheere, spécialiste de l’histoire du 1er Empire, achèvera sa conférence par une présentation des différentes tenues du fantassin napoléonien.

Illustration

Le général Louis Nicolas Davout, chargé par Napoléon de former le camp militaire de Rosendaël. Dessin d’André Lesage

La revue 2023 n°56

Peut être une image de 5 personnes, personnes debout et texte qui dit ’REVUE HISTORIQUE DE DUNKERQUE ET DU LITTORAL Société Dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie N° Ûce 56 -2023’

Au sommaire de notre revue n°56 :

1 – Le paludisme en Flandre de l’Antiquité à nos jours par Jean Poirriez

2- Deux statues de Jean Bart en terre vendéenne par Michel Tomasek

3- L’étude des marins du Quartier maritime de Dunkerque à travers la matricule des Gens de mer par Martial Maerten et Guy Maréchal

4- Ateliers et Chantiers de France, retour sur une création laborieuse par Frédéric Cornette

5- Bill Neve, observateur-mitrailleur sur bombardier Handley-Page à Coudekerque-Branche (1917-1918) par Patrick Oddone

6- Les personnels féminins de l’armée française au cours de l’opération Dynamo (Dunkerque, mai-juin 1940) par Olivier Vermesch

7- Pas de « miracle de Dunkerque » pour les soldats belges en 1940 par Henri Anrys

8- Mon album Dynamo, d’Arthur Barez présenté par P.Oddone

9- La barge de John Atkins par Bruno Pruvost10- Episodes de ma vie à Dunkerque en 1940 et 1941, de René Dufour, présenté par P.Oddone

11- Le parcours du capitaine René Dias (1939-1945) par Jean Poirriez et Michel Dias

Programme des conférence 1er semestre 2023

Aucune description de photo disponible.

L’entrée est gratuite…

Assemblée générale 2023 et conférence

ASSEMBLEE GENERALE et renouvellement des cotisations

LE MARDI 24 JANVIER À 18h00
au CASINO DE DUNKERQUE

Conférence à 18h30

Des américains à Dunkerque en 1940 ?

par Olivier Vermesch

Les déclencheurs des recherches historiques sont souvent des interrogations scientifiques, des documents iconographiques, des découvertes archivistiques. La genèse du sujet « des Américains à Dunkerque en 1940 ? » est née d’une rencontre avec un habitant de Rosendaël qui a présenté un souvenir familial de l’opération Dynamo, ramassé à l’époque dans la rue de Zuydcoote : un manteau de l’armée américaine. Les événements qui se sont déroulés à Dunkerque en mai-juin 1940 ont amené dans l’agglomération des militaires de différentes nationalités. Des Hollandais, des Belges, des Espagnols, des Britanniques, des Canadiens, des Pakistanais …, passèrent, combattirent, décédèrent dans le Dunkerquois. Cependant, l’abondante historiographie traitant du rembarquement franco-britannique, qui s’est déroulé du 26 mai au 4 juin 1940, n’évoque aucunement la présence de soldats d’outre-Atlantique. Par contre, au cours de la période de la « Drôle de Guerre », des volontaires américains vinrent renforcer les unités de transports sanitaires de l’armée française. Y a-t-il une corrélation entre ces faits ? Olivier Vermesch, tentera de répondre à cette interrogation historique lors d’une conférence illustrée qui se déroulera à l’issue de l’assemblée générale de la Société Dunkerquoise d’Histoire et d’Archéologie.
 

Les Dunkerquois au Cap Horn

Parution du livre de Jean-Pierre Mélis :

Dans la collection « Spécificités dunkerquoises » n°15

Conférence de décembre

AU PERIL DE LA MER :  DUNKERQUE, UN LITTORAL FRAGILE

le jeudi 15 décembre 2022 à 18H30 à la mairie-annexe de Rosendaël, par Agathe Leyssens, membre de la société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie

Entrée gratuite

Les actualités de ces derniers mois (tornades ravageant les littoraux de Floride, inondations en Europe en juillet 2021, sécheresse historique de l’été 2022) rappellent aux hommes la fragilité des milieux dans lesquels ils vivent. Paradoxe de la situation, les plaines côtières qui sont les zones plus menacées sont les régions qui attirent les êtres humains et concentrent l’essentiel des activités économiques. Pour protéger ces espaces fragiles, Etats et acteurs locaux prennent des mesures tout en maintenant les activités économiques à l’instar des actions menées par la communauté urbaine de Dunkerque. Cette dernière construit désormais des ouvrages intégrant la protection de la digue des submersions marines et espaces de détente pour touristes, ré-ensablement de la plage et protection des oiseaux migrateurs.

Si ces opérations sont désormais mises en valeur, elles ne sont guère une nouveauté. Dans la conférence qu’elle donnera le jeudi 15 décembre 2022 à 18H30 à la mairie-annexe de Rosendaël, Agathe Leyssens, membre de la société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie, évoquera cette longue lutte de l’homme pour aménager ce littoral et dont nombre de traces, y compris au cœur du tissu urbain, subsistent encore aujourd’hui. Elle démontrera que face aux tempêtes, submersions marines, inondations ou sécheresses, les Dunkerquois firent preuve de résilience à de nombreuses reprises. Transformant et aménageant ces terrains prétendument hostiles, ils mirent ainsi en valeur ce littoral suscitant nombre de convoitises contre lesquelles ils durent se défendre.

Conférence du mois de novembre

LES DUNKERQUOIS AU CAP HORN par Jean-Pierre Mélis

Mardi 15 novembre, 18h30, mairie-annexe hôtel de ville de Rosendaël

Si Etienne de Perrier, officier au service de la Compagnie des Indes Occidentales, est le premier Dunkerquois identifié à franchir le cap Horn en 1723, l’histoire de ceux qui, jusqu’au XXe siècle lui ont succédé, est peu connue.

Dans les années 1830, des baleiniers, armés à Dunkerque, franchissent le cap et vont chasser le cachalot dans le Pacifique. Ils sont suivis, la décennie suivante, par deux navires de Gaspard Malo qui remontent l’Amérique du Sud jusqu’à San Francisco et y débarquent des émigrés français. À leur retour, ils chargent « l’or des oiseaux » sur les îles chiliennes, ouvrant ainsi le trafic du guano qui se prolonge par celui du nitrate. Commence alors l’aventure dunkerquoise au cap Horn. À partir de cette époque, de très nombreux trois et quatre-mâts, de toutes nationalités, passant le cap à l’aller comme au retour, fréquentent Dunkerque pour alimenter en engrais les agriculteurs des grandes plaines de l’Europe du Nord.  En 1889, la prestigieuse compagnie A.D Bordes fait de Dunkerque le principal port d’armement de ses navires dont le cinq-mâts France, le plus grand voilier de son temps, qui effectue tous ses voyages vers le Chili à partir de son port d’attache. Enfin, en 1900, un groupe d’industriels lillois crée la Société des Voiliers Dunkerquois dont les navires sillonnent le monde en défiant, eux aussi, le cap Horn. Cette situation conduit au paradoxe de transformer Dunkerque en un important port cap-hornier, à un moment où la navigation à vapeur supplante définitivement la voile dans le transport maritime.

À travers des témoignages, des documents d’archives et des illustrations souvent inédites, Jean-Pierre Mélis s’attachera à faire revivre l’histoire des marins qui ont affronté le cap mythique, celle des navires qui ont contribué à faire du port le troisième de France, et l’impact de cette épopée sur la vie des Dunkerquois.

« La Bérengère de la Société des Voiliers Dunkerquois en route vers le Cap Horn »

Conférence

Rosendaël des origines à 1939
 Jean-Louis Perreau, secrétaire de la SDHA,
vendredi 21 octobre à 18h30
dans la salle des fêtes de l’Hôtel de ville de Rosendaël.
L’histoire de Rosendaël débute au XVIe siècle par la naissance d’un petit
hameau de pêcheurs blotti dans les dunes au pied des remparts de
Dunkerque. Plusieurs fois victime des guerres jusqu’au siège de 1793,
l’agglomération prend son essor au début du XIXe. Ses habitants bénéficient à la fois d’un sol favorable aux cultures maraîchères et de la proximité de
Dunkerque qui fait du « Val des Roses » le lieu favori de promenades et de
loisir de tous les Dunkerquois.