(Patrick ODDONE)
Ouvrage de 128 pages, format 16/24, au prix de 20 € (+ 7,50 € de frais de port)
Le 9 avril 1945, soit un mois jour pour jour avant la libération retardée de Dunkerque, Paul Machy, maire de Rosendaël et conseiller général, disparaissait en déportation. Mort d’épuisement ou froidement assassiné par un groupe de Jeunesses Hitlériennes chargé de l’évacuation du sinistre camp de Buchenwald et d’éliminer toute trace de l’univers concentrationnaire, personne ne le sait ! Son corps ne fut jamais retrouvé. Un destin brisé, probablement au bord d’une route menant à Weimar.
Paul Machy figure sur la longue liste des victimes de la folie meurtrière du nazisme. Resté courageusement à la tête de sa municipalité lors des terribles journées de mai-juin 1940, il avait ensuite choisi de gérer les malheurs de sa population soumise à une occupation pesante et massive, et s’était engagé dans les rangs de la Résistance locale. Arrêté au seul motif d’avoir tenu publiquement des propos optimistes sur la prochaine libération de la France et l’imminente défaite de l’Allemagne, il connut ce destin tragique qui est commémoré chaque année afin que l’insoutenable et l’inqualifiable atteinte à la dignité humaine soit tout à jamais proscrite de nos sociétés contemporaines.