CONFÉRENCE

LE CAMP DE ROSENDAËL, AU CŒUR DU PROJET D’INVASION DE L’ANGLETERRE PAR NAPOLÉON.

Vendredi 3 février à 18h30, en la salle des fêtes de la mairie-annexe de Rosendaël,

Gratuit

Après l’échec du traité de paix avec l’Angleterre, le Premier Consul Bonaparte décide d’installer des garnisons le long des côtes française et belge. Sa stratégie : traverser la Manche à partir des ports de Boulogne, d’Ambleteuse et d’Étaples afin d’envahir l’Angleterre. Ses 100 000 hommes sont répartis sur trois camps, à Montreuil, Boulogne-sur-Mer et Bruges.

L’histoire débute durant l’été 1803, une berline à quatre chevaux se dirige sur la côte flamande ayant à son bord le général Louis Nicolas Davout. Il a reçu pour mission de diriger 25 000 hommes et de former trois camps militaires, deux à Ostende, et un sur les territoires de Coudekerque-Branche et Téteghem aux portes de Dunkerque.

L’entreprise prend alors des proportions gigantesques : le port de Dunkerque abrite la flotte de l’amiral Charles Henri Ver-Huell avec un effectif de 3 000 marins et un chantier naval chargé de la construction des bateaux destinés à la traversée de la Manche. Les maires des communes de l’agglomération dunkerquoise sont mis à contribution pour le logement des troupes, la mise à disposition de boulangers, du fourrage et du bétail. Les magasins militaires des garnisons de Bergues, de Dunkerque et de Gravelines sont réquisitionnés pour stocker la poudre noire, le fourrage, les uniformes et l’armement.

Après avoir décrit les préparatifs de ce projet de débarquement qui fut abandonné après la défaite de Trafalgar, Régis Jonckheere, spécialiste de l’histoire du 1er Empire, achèvera sa conférence par une présentation des différentes tenues du fantassin napoléonien.

Illustration

Le général Louis Nicolas Davout, chargé par Napoléon de former le camp militaire de Rosendaël. Dessin d’André Lesage